Marseille : des propriétaires contraints d’abandonner Airbnb face aux nouvelles lois restrictives

Julie Lambert

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Marseille serre la vis sur Airbnb : les propriétaires en plein dilemme

À Marseille, la tension monte parmi les propriétaires de locations touristiques. Entre nouvelles restrictions et sanctions financières, beaucoup se voient forcés d’abandonner Airbnb ou de trouver des solutions pour maintenir la rentabilité de leur bien. Mais que se passe-t-il réellement ? Faut-il dire adieu aux locations saisonnières à Marseille ? 🤔

Airbnb dans le viseur : ce que dit la nouvelle réglementation

Depuis plusieurs mois, la mairie de Marseille intensifie sa lutte contre la location courte durée. L’objectif ? Rendre du pouvoir d’achat aux habitants et stopper la flambée des loyers. Résultat :

Réduction de la durée légale de location d’une résidence principale : de 120 jours à 90 jours par an.
Obligation d’enregistrement des locations auprès de la mairie.
Sanctions renforcées : jusqu’à 15 000 € d’amende pour les contrevenants.
Interdiction de transformer un logement en meublé touristique sans autorisation spécifique.

Ces restrictions viennent freiner la croissance explosive d’Airbnb à Marseille. En 2023, la plateforme aurait accueilli plus de 860 000 touristes dans la ville. Un succès qui a poussé la municipalité à serrer la vis.

Les propriétaires entre abandon et résistance

Face à ces nouvelles contraintes, les réactions divergent. Certains décident de revenir à la location longue durée, tandis que d’autres cherchent des alternatives pour contourner les règles.

🎤 Léa, propriétaire d’un studio dans le quartier du Panier, raconte :
« Je gagnais très bien ma vie avec Airbnb, mais avec ces restrictions, j’ai préféré louer mon appartement à l’année. Moins de stress, et plus stable ! »

🔎 Marc, lui, ne compte pas baisser les bras :
« J’explore la location moyenne durée pour des expatriés ou des travailleurs en mission. Moins risqué qu’Airbnb, mais tout aussi rentable ! »

Qui sont les grands perdants ?

  • Les petits propriétaires qui comptaient sur Airbnb pour arrondir leurs fins de mois.
  • Les investisseurs ayant acheté un bien spécialement pour la location courte durée.
  • Les touristes, qui risquent de voir l’offre d’hébergement diminuer et les prix augmenter.

Les alternatives légales pour continuer à louer son bien

Heureusement, tout n’est pas perdu. Pour les propriétaires, il existe des stratégies intelligentes pour continuer à rentabiliser un logement sans enfreindre la loi.

✅ 1. Louer en moyenne durée (1 à 10 mois)

👉 Cible idéale : étudiants, expatriés, travailleurs en mission.
👉 Moins de contraintes administratives.

✅ 2. Transformer son bien en colocation meublée

👉 Forte demande des jeunes actifs et étudiants.
👉 Permet d’optimiser les revenus locatifs.

✅ 3. Opter pour le bail mobilité

👉 Contrat de 1 à 10 mois réservé aux personnes en déplacement.
👉 Une solution hybride entre location classique et Airbnb.

✅ 4. Passer par une conciergerie spécialisée

👉 Certaines agences savent optimiser les règles légales pour maximiser le rendement.

Marseille, vers un équilibre entre tourisme et logement ?

Avec ces nouvelles lois, Marseille tente de retrouver un équilibre entre l’accueil des touristes et la qualité de vie des habitants. Mais la question demeure : cette stratégie ne risque-t-elle pas de freiner l’attractivité touristique de la ville ?

En attendant, les propriétaires doivent s’adapter sous peine de sanctions sévères.

📢 Et toi, qu’en penses-tu ?

Es-tu propriétaire ou locataire concerné par ces mesures ? Dis-nous en commentaire comment tu vois l’avenir de la location Airbnb à Marseille ! 👇

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